L’exercice consiste à choisir l’un des Boulevards percés depuis 1839 et faire l’étude de son projet d’aménagement.
Il s’agit d’un voyage culturel dans le passé, d’où l’on analyse le projet d’aménagement urbain sur un boulevard parisien parmi ceux qui ont été percés à l’époque des grand travaux du Second Empire.
Au début du TP, dans le module Rasters, partie 1 , nous géoréférençons le plan de Paris réalisé par Ambroise Tardieu en 1839. Le Géoréférencement doit être précis : nous utilisons le fond de carte OpenStreetMap pour repérer les points de correspondance.
Ce plan nous servira de base pour numériser les îlots et illustrer le projet.
Pour commencer, une fois le plan Tardieu géoréférencé, nous devons choisir un boulevard parmi ceux qui ont été percés postérieurement au plan de 1839, sans sortir de son emprise. La carte ci-dessous montre les possibilités de choix, mais attention à bien rester dans l’imprise du plan Tardieu.
L’objectif est de produire une carte pour chaque îlot, montrant :
Le plan Tardieu est issu d’un scan. Il faut lui donner une référence géographique mais aussi l’ortho-rectifier afin qu’il corresponde en tout point à la carte moderne avec une précision satisfaisante.
Pour ce faire, QGIS fournit un Géoréférenceur qui permet de poser des points de correspondance pour produire le plan ortho-rectifié géoréférencé qui servira de base à notre étude.
La donnée route se présente sous forme filaire : les routes sont des lignes et non pas des surfaces. Cela correspond à notre étude, qui est pour l’époque théorique : l’objectif est de produire des estimations sur les surfaces à exproprier, sur la base d’un scénario pour une largeur de boulevard donnée.
On doit d’abord sélectionner manuellement les différents tronçons qui composent le boulevard, puis les enregistrer dans une couche séparée.
Ensuite, on appliquera un tampon sur une largeur de boulevard (théorique pour l’époque) afin d’obtenir le polygone de la surface.
Les îlots sont ceux de l’époque, représentés sur le plan Tardieu. Grâce au plan, on les numérise à la souris pour obtenir les îlots vectoriels sous forme de polygones.
Ces îlots seront ensuite intersectés avec la surface du boulevard pour produire les aires d’expropriation.
On utile les vues aériennes actuelles comme s’agissant d’images de synthèse pour l’époque : le présent est le futur du passé.
Pour ce faire, une extension QGIS permet d’afficher la couche Photos satellites de Google Maps . À l’aide de la fonction Enregistrer comme image , on récupère la zone autour boulevard en faisant plusieurs extraits à grande échelle pour les fusionner ensuite en un raster unique.
L’assemblage est ensuite découpé selon la géométrie des îlots, pour une belle superposition sur le plan Tardieu. En jouant sur les effets de superposition, on obtient l’effet adéquat permettant de co-visualiser le plan et la vue aérienne avec un effet de gravure .
Le boulevard Voltaire par exemple, perce 18 îlots et par conséquent l’atlas comporte 18 cartes. On ne va pas générer manuellement chacune d’entres elles, mais définir un modèle unique qui permet de générer d’une seule action le PDF complet multi-page (une carte par page).
Il faut respecter la casse : les noms sont pour la plupart en minuscules, sauf certaines données téléchargées qui sont en majuscules (mais l’un ou l’autre).
Répertoire | Fichier | Origine | Module |
---|---|---|---|
td/ | projet-1.qgs | Projet QGIS à la fin de l’étape 1 | Partie 1 (raster et vecteur) |
td/ | projet-2.qgs | Projet QGIS à la fin de l’étape 2 | Partie 2 (raster et vecteur) |
td/raster/ | BDALTIr_2-0_MNT_EXT_0600_6900_LAMB93_IGN69_20110929.asc | Téléchargement (archive 7z ) | Rasters, partie 1 |
td/raster/ | openstreetmap.xml | Copié-collé texte XML | |
td/raster/ | paris_tardieu_1839.jpg | Téléchargement | |
td/raster/ | paris_tardieu_1839.jpg.points | Géoréférencement | |
td/raster/ | paris_tardieu_1839_georef.script.txt | ||
td/raster/ | paris_tardieu_1839_georef.tif | ||
td/vecteur/ | ROUTE500/ [...] | Téléchargement | Vecteurs, partie 1 |
td/vecteur/ | troncon_route.sqlite | Enregistrement de la sélection | |
td/vecteur/ | travail.sqlite | Numérisé (îlots) | |
td/vecteur/ | troncon_route.buffer.shp
|
Génération de tampons | |
td/raster/ | orthophoto.zone_N.png | Capture n°N de la carte QGIS | Rasters, partie 2 |
td/raster/ | orthophoto.fusion.tif | Fusion de rasters | |
td/raster/ | orthophoto.fusion.lambert93.tif | Reprojection du raster | |
td/raster/ | orthophoto.decoupe.lambert93.tif | Découpe du raster selon vecteur | |
td/raster/ | mnt.pente.tif | Calcul de pente | |
td/raster/ | mnt.pente.decoupe.tif | Découpage emprise boulevard | |
td/raster/ | mnt.pente.decoupe.reechantillon.tif | Rééchantillonnage | |
td/raster/ | mnt.pente.decoupe.reechantillon.bvd.tif | Découpage contour boulevard | |
td/vecteur/ | ilots.intersection.shp (+ .dbf , .shx , .prj ...) | Produit par intersection | Vecteurs, partie 2 |
td/impression/ | statistiques.png | Enregistrement carte en tant qu’image | |
td/impression/ | atlas.pdf | Composeur d’impression |
Le rendu se fait sur la plateforme BIM. Il se constitue du script de géoréférencement , composé des 2 lignes apparaissant après clic sur Générer le script GDAL dans le Géoréférenceur .
Ces 2 lignes de commande permettent au tuteur de reproduire le géoréférencement, en repartant du même fichier d’origine paris_tardieu_1839.tif .
N’hésitez pas à échanger avec le tuteur, en privé ou sur le forum, par rapport au choix de votre boulevard. Dans tous les cas, il vous confirmera la bonne réception du rendu et la validité du choix.
Le questionnaire sur la plateforme BIM demande :
Le rendu final est constitué des fichiers listés ci-dessus compressés en archive, à envoyer au professeur (jf+bim@geonef.fr ) par le biais d’un service d’envoi de gros fichiers : dl.free.fr , Google Drive , DropBox ou autre.
En cas de problème, transmettre en priorité les 2 fichiers du répertoire td/impression/ : statistiques.png et atlas.pdf .
On trouvera alors une solution pour transmettre les autres fichiers.
Chaque équipe comprend N personnes et travaille sur un boulevard dédié. Le choix est libre mais le même boulevard ne peut pas être choisi par plus d’une équipe.
Au sein de chaque équipe, les rôles peuvent se répartir ainsi :
Le travail se fait en proximité par rôle, pour mieux s’entre-aider sur la même tâche technique, chacun sur son boulevard respectif.
En revanche, les échanges de données sont nécessaires entre les rôles d’un même groupe.
Pour que chacun puisse avancer en parallèle, des données sont fournies sur le boulevard Voltaire. Le travail peut être répliqué ensuite pour son propre boulevard.
Le rôle du tuteur est d’accompagner dans les difficultés. Il est cependant dommage pour chaucn de perdre inutilement du temps dans des aller/retours de questions/réponses à cause de messages trop peu précis. Voici donc quelques rappels pour rapporter efficacement un problème et obtenir en réponse des renseignements directement pertinents.
Ça marche pas !: absolument imprécis... c’est comme dire
Pas content !. Le tuteur ne sait pas quoi ne marche pas exactement, d’autant que ce qui ne marche pas a peut-être marché mais c’est autre chose qui a laissé entendre que l’opération n’a pas marché.
Il ne se passe rien: bien préciser ce qu’on a fait (clic sur OK , etc.) et qui a mené à
rienalors qu’on attendait
quelque chose: préciser quoi, même si ça semble évident : votre façon de formuler aide le tuteur à comprendre votre contexte. Préciser aussi les paramètres ou autres qui encadrent l’action. Dans ce cas, une capture d’écran peut être efficace.
Il faut savoir où se situe le problème : à partir de symptômes, on doit chercher la cause.
Il ne suffit pas de décrire ce qu’on obtient ou ce qu’on attend : il faut désigner où les deux commencent précisément à diverger !
En effet, selon le cas un écart peut être interprété comme problème de manipulation alors qu’il s’agit d’une erreur d’interprétation. On peut accuser une inattention dans le déroulement, ou bien dans le support lui-même.
L’erreur est-elle subjective ou objective ? On ne sait pas d’avance. C’est grâce à la description simple, froide
et précise que le tuteur peut renseigner efficacement voire corriger des erreurs dans le support.
Il est fréquent de se tromper entre Ajouter une couche raster et Ajouter une couche vecteur .
QGIS demande probablement le SRS (référentiel spatial), mais la fenêtre peut être cachée.
Recommencer l’opération en observant tout l’écran : QGIS peut montrer des messages d’erreur en haut par dessus la carte. Plus généralement, les messages d’information (appelés Journaux ) sont accessibles via Vue- → Panneau- → Journal des messages : fermer tous les onglets de messages puis recommencer l’opération et voir si un message s’affiche.
Quand une couche est invisible sur la carte, il faut cliquer du bouton droit sur son nom puis Zoomer sur l’emprise de la couche .
Le géoréférencement d’un plan se fait dans la projection choisie et pourra ensuite être reprojetée dans d’autre projection automatiquement (comme tout autre donnée raster ou vecteur). Il s’agit de la projection spécifiée dans les Paramètres de transformation du géoréférencement et celle qu’il faut spécifier quand QGIS demande le SCR à l’ajout automatique de la couche une fois le traitement exécuté.
Il faut être vigilant lors de la saisie des points de contrôle : les coordonnées géo sont dans la projection du projet mais sont interprétés par le géoréférenceur dans la projection du géoréférencement. Il faut vérifier que ce sont les mêmes (EPSG:2154 , dans notre cas).