Quantum GIS
Parmi les SIG, QGIS est peut-être le plus facile à prendre en main. Il fût démarré en 2002 par un développeur nommé Gary Sherman pour devenir en 10 ans l’un des SIG les plus utilisés.
Extrait de la documentation officielle de QGIS :
Bienvenue dans le monde merveilleux des Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) !
QGIS est un logiciel SIG libre qui a débuté en mai 2002 et s’est établi en tant que projet sur SourceForge en juin 2002. Nous avons travaillé dur pour faire de ce logiciel SIG un choix accessible et viable pour toute personne ayant un ordinateur (qui sont traditionnellement des logiciels propriétaires assez coûteux). QGIS est utilisable sur la majorité des Unix, Mac OS X et Windows. QGIS utilise la bibliothèque logicielle Qt (http://qt.digia.com) et le langage C++, ce qui se traduit par une interface graphique simple et réactive.
QGIS se veut être un logiciel SIG simple à utiliser, fournissant des fonctionnalités courantes. L’objectif initial du projet était de fournir un visionneur de données SIG. QGIS a, depuis, atteint un stade dans son évolution où beaucoup y recourent pour leurs besoins quotidiens. QGIS gère un grand nombre de formats raster et vecteur, avec le support de nouveaux formats facilité par l’architecture basée sur les extensions.
QGIS est distribué sous la licence GNU GPL (General Public License). Ceci signifie que vous pouvez étudier et modifier le code source, tout en ayant la garantie d’avoir accès à un programme SIG non onéreux et librement modifiable. Vous devez avoir reçu une copie complète de la licence avec votre exemplaire de QGIS, que vous pouvez également trouver dans l’Annexe licence GNU General Public License.
Type du système : Système d’exploitation 32 bits
Pour télécharger QGIS, il faut se rendre sur le site officiel, www.qgis.org , puis sur la page de téléchargement.
QGIS est multi-platforme en fonctionne sur Windows (y compris Windows XP), Mac et Linux, entre autres.
Les versions LTR
(Long-term release) sont renouvellées chaque année 4 mois pour les versions normales. La dernière version LTR est donc plus ancienne que la dernière version normale
en terme de fonctionnalités, mais a néanmoins reçu toutes les corrections de bugs. C’est donc adapté à ceux qui souhaitent mettre à jour QGIS plus d’une fois par an pour les corrections de bugs mais sans être perturbés
par de nouvelles fonctionnalités ou changements.
Entre 32 bits et 64 bits, cela dépend de l’ordinateur mais aussi du système d’exploitation. La plupart des ordinateurs sont en 64 bits mais Windows peut être en mode 32 bits sur des machines plus anciennes. Pour le vérifier, cliquer sur Démarrer puis du bouton droit sur Ordinateur puis Propriétés (ou bien ouvrir les Propriétés du Poste de travail , sous Windows XP.
La logique du projet est commune à de nombreux logiciels. Le projet est le fichier maître et fait référence aux données. Ainsi plusieurs projets peuvent référencer les mêmes données, qui n’ont pas besoin d’être dupliquées. Dans QGIS, il n’est pas rare d’avoir plusieurs couches exploitant la même donnée, mais avec des filtres ou des styles différents.
Un fichier de projet QGIS a l’extension .qgs
. Son format est XML
mais spécifique à QGIS (XML étant un méta-format), donc de type texte. Il n’a donc rien de cryptique et peut même être ouvert, s’il est renommé en .xml
, dans un éditeur texte ou un navigateur web pour voir sa structure hiérarchique (utile pour comprendre, et parfois en cas de problème, pour le bidouiller
. Cliquer ici pour voir un exemple
.
En effet, il ne contient pas les données mais seulement :
On appelle Préférences toutes les options de configuration qui ne sont pas dans le projet , mais sont enregistrées au niveau du comptes utilisateur de l’ordinateur local.
Elles sont donc communes à tous les projets ouverts par la même utilisateur mais ne sont pas transmises à un partenaire auquel on envoie le projet.
Il s’agit de tout ce qui est accessible vla le menu Préférences . Par exemple :
... ou comment ne pas oublier la pièce jointe
lors de l’envoi d’un projet aux collaborateurs
Étant donné que les données sont seulement liées au projet, il faut penser à bien les transmettre quand on envoie le fichier projet à un destinataire.
Pour faire simple, on peut faire un ZIP de l’ensemble, comprenant le(s) fichier(s) projet (.QGS ) et les données raster et vecteur.
Pour des envois répétés (versions successives d’un projet), on peut faire l’économie des données déjà transmises : les données les plus lourdes sont celles qui changent le moins, suivant la loi d’inertie. Il faut alors s’entendre sur les chemins relatifs, pour que le projet soit en cohérence avec les données déjà transmises tout autant que les nouvelles données transmises.
Des méthodes d’organisations simples permettent d’éviter les casse-têtes avec les fichiers dans un contexte d’échanges en équipe et de mises-à-jours, à penser en amont du projet. On ne les détaillera pas ici. Le TP précise les chemins attendus.
À l’ouverture d’un projet, si des données ne sont pas retrouvée par QGIS (inexistantes ou pas au chemin attendu), une fenêtre apparaît avec la liste des couches concernées, avec un bouton Parcourir
pour retrouver le nouveau chemin de la donnée. Les couches qui ne sont pas ainsi corrigées
(par le bouton Parcourir
) sont supprimées du projet quand on clique sur OK
.
L’interface de QGIS est très personnalisable, suivant la logique assez commune des panneaux et barres d’outils déplaçables au sein de l’interface.
Dans le coin inférieur-droit de l’interface se trouve le Système de Référence Spatial. C’est indiqué EPSG:2154 .
L’intitulé est cliquable et nous amène à la fenètre des Propriétés du projet avec l’option Activer la projection à la volée . Ceci afin de choisir une projection cartographique différente de celle des couches. Autrement dit, une projection d’affichage qui nécessite de reprojeter les données.
Par abus de langage, on dit Projection
pour parler de Système de Référence Spatial
. La projection n’est qu’une partie du SRS.
Un SRS est défini par :
Les sciences géographiques ont produit depuis le 19e siècle des milliers de SRS. Beaucoup sont obsolètes, les autres sont optimisées pour différentes régions, du plus local (région d’un pays, comme le Lambert I qui couvre le tiers Nord de la France ) au plus global (monde entier, comme la projection Mercator utilisée par Google Maps, WGS 84 ).
Heureusement pour nous, ces SRS sont codifiés dans des catalogues officiel tels que le très commun EPSG . C’est la longue liste de SRS proposées par QGIS pour choisir une projection (pour une projet ou une couche). Ainsi :
Pour retrouver un SRS dans QGIS, on peut la rechercher par son nom ou son identifiant.
La Liste des couche représene l’ordre naturel de surposition de cakques papiers, du dessus au dessous . Cela impose que le rendu de la carte soit le rendu successif de chaque couche depuis la plus basse jusqu’à la plus haute.
La case à cocher sert à contrôler la visibilité.
Un clic droit sur le nom de la couche ouvre le menu contextuel. On utilisera, dans l’ordre :
On peut supprimer des couches, sans que cela affecte les données sources. Une couche représente néanmoins tout le travail de stylisation, de définitions d’étiquettes, filtres, etc.
On peut aussi accéder aux propriétés en double-cliquant sur le nom d’une couche.
La Table attributaire est une représentation de la donnée sous forme de tableau. Sont listées toutes les entités de la couches (en aval du filte éventuel) avec tous les attributs en colonnes.
Elle est indispensable pour travailler avec les attributs (visualiser, rechercher par des expressions) et complémentaire de la carte qui affiche les géométries. L’information attributaire peut néanmoins être présente dans la carte sous forme de style dynamiques.
Ouvrir la table attributaire est le réflexe à avoir quand on à affaire à une nouvelle donnée. C’est toute la plus-value de la donnée par rapport à un simple dessin.
QGIS comporte un environnement permettant le développement facile
d’extensions en langage Python.
Un répertoire officiel d’extensions permet de rechercher et d’installer des extensions en 3 clics de souris.
GeoSearch.
Nous allons utiliser l’extension GeoSearch
pour consommer l’API Google Maps Directions Services
afin de récupérer un itinéraire de route entre l’École des Ponts ParisTech et la gare RER. Nous faisons appel au même service Itinéraires Google
que sur Google Maps mais via l’API à partir de QGIS.
2 couches ont été ajoutées au projet, au dessus de communes_77 :
Nous pouvons consulter la durée prévue en voiture pour chaque étape, en ouvrant la table attributaire
On peut créer un ou plusieurs composeurs d’impressions qui sont tout simplement des modèles pour générer des PDF. On y accède par le menu Projet-
→
Nouveau composeur d’impression
: une véritable mini-application
s’ouvre avec un interface permettant de disposer sur la page PDF des objets tels que des cartes, légendes, textes, logos...
Nous utiliserons ce composeur afin de générer un atlas, c’est-à-dire de multiples cartes, sur des emprises différentes, à partir d’un modèle unique.
Pour aller plus loin : cours en ligne de l’ENSG Introduction à QGIS
(module Mise en page
).