Pour toute couche vecteur ou raster, dans Propriétés- → Général , on peut activer la Visibilité dépendante de l’échelle et indiquer une plage d’échelle en dehors de laquelle la couche devient invisible.
C’est utile pour faire apparaître des détails à grande échelle (grand zoom) qui sinon polluent la carte à plus petite échelle.
On n’hésite pas à dupliquer des couches pour différencier le style selon l’échelle : jusqu’à une certaine échelle, la première couche s’affiche avec un style peu encombrant, et au delà elle laisse place à son clone dont le style est plus imposant (davantage d’espace sur la carte).
QGIS permet de créer des groupes de couche, qui sont des dossiers à couches
pour gérer les nombreuses couche plus facilement.
Un groupe de couche se déplace dans la liste comme si c’était une couche et devient sous-groupe s’il fait partie d’un autre groupe de couches, sans limite de profondeur.
On peut Zoomer sur le groupe ou Enregistrer en tant que Fichier de définition de couche : toutes les couches d’un groupe sont enregistrées (règles de style, etc. mais pas les données) dans un fichier .qlr qui peut être réimporté dans un autre projet.
Pour travailler le style d’une couche (raster ou vecteur) sans prendre de risques, on travaille sur une copie. La couche (qui n’est pas la donnée) est dupliquée : ce sont les propriétés qui sont copiées, l’opération est donc légère. On peut alors masquer la couche d’origine et travailler le style de la copie, ce qui permet à tout moment de comparer.
Dupliquer les couches se fait pour différentes raisons :
On parle symboles
car c’est la nature même du vecteur : en tant que géométrie purement numérique, on définit un tracé qui n’est pas une photo du terrain : c’est un dessin schématique.
Dans le SIG, symboles veut dire symbologie : manière de représenter la géométrie. Chacun des 3 types a ses types de symboles :
En effet, une ligne peut rester ligne ou devenir un succession de points. Elle a une épaisseur et peut donc devenir un polygone, lui-même rempli par motif de ligne ou de points...
De plus, chaque symbologie est une pile de symboles : par exemple, la ligne de terre-plein d’une route à double-sens est une ligne simple (en noir ou pointillé) par dessus une ligne rouge épaisse et derrière une autre ligne, noire, un peu plus épaisse pour représenter la bordure.
On a donc affaire à un arbre de symboles. La symbologie est une véritable science et le moteur de la qualité cartographique : réaliser un beau graphisme avec une sémantique riche.
La méthode se généralise avec l’usage de règles conditionnelles . 4 méthodes :
Pour les styles catégorisé et gradué , il faut définir un symbole pour chaque classe. Mais QGIS les génère automatiquement à partir du symbole de base donné et selon la classification définie.
défini en bas de l’onglet de Style , cette propriété est commune à toute couche vecteur ou raster car elle est liée au concept même de couche empilées
Dans le cas simple d’un symbole unique à remplissage simple, les niveaux couche et symbole sont équivalents : on peut agir sur l’un ou sur l’autre avec le même effet, mais la bordure est affectée comme le remplissage.
Pour un remplissage semi-transparent avec bordure opaque, il faut donc agir sur la couleur : c’est la couleur elle-même qui devient semi-transparente.
Le composeur d’impression de QGIS permet de mettre en page un ou plusieurs extraits de carte, comme si on enregistrait la carte comme image pour l’inclure dans une présentation en document.
Les principaux avantages sont :